Nous cherchons à vérifier les intentions de Starbucks à la suite de l’adoption d’une résolution des actionnaires concernant la liberté d’association et la négociation collective.
Objectif : Vérifier les intentions de la société à la suite de l’adoption d’une résolution des actionnaires concernant la liberté d’association et la négociation collective.
Au troisième trimestre, Starbucks a répondu à une lettre que nous lui avions envoyée à la suite de son assemblée générale annuelle (AGA) de mars et dans laquelle il était question d’une proposition d’actionnaires concernant les pratiques de travail qui a recueilli l’appui de 52 % des investisseurs8 (y compris de NEI). La proposition demandait à la société d’effectuer une évaluation indépendante de ses pratiques, les employés cherchant à obtenir le droit à la liberté d’association et à la négociation collective.
Notre équipe d’analystes avait déjà signalé Starbucks, les controverses sur la main-d’œuvre ayant fait surface en préparation de l’AGA. La société s’exposait à une atteinte à la réputation considérable, qui risquait d’éroder la valeur de la marque et de nuire aux résultats financiers. La société a été accusée (et continue de l’être) d’avoir une attitude antisyndicale, et Howard Shultz, ancien chef de la direction, a été appelé à témoigner devant un comité du Sénat américain à ce sujet. Le National Labor Relations Board des États-Unis a reconnu M. Shultz coupable d’avoir violé les lois du travail9, et la société fait toujours l’objet d’une enquête par le département du Travail des États-Unis10.
La lettre que nous avons envoyée à Starbucks l’a informé du fait que nous avions voté en faveur de la résolution et comportait trois questions de suivi importantes : Quel est le plan à court et à moyen terme de la société pour répondre à la proposition d’actionnaires? Quels sont les processus en place pour prendre en compte les préoccupations liées à la main-d’œuvre au-delà des exigences des organismes de réglementation? Quelle est la structure de l’équipe des relations de travail qui sera responsable de ce domaine au sein de l’entreprise?
Dans sa réponse, Starbucks a fourni des renseignements qui ont répondu à deux des trois questions, ce qui nous montre qu’elle prend des mesures concrètes pour prendre en compte nos préoccupations ainsi que ses problèmes de main-d’œuvre en général. Elle a retenu les services d’un évaluateur indépendant pour effectuer l’examen, lequel est mené par un comité du conseil d’administration; un autre signe positif. La société a indiqué qu’elle s’attendait à rendre publics les principaux points à retenir de l’évaluation d’ici la fin de l’année. Nous avons répondu que nous étions heureux de voir les mesures prises et que nous attendions avec intérêt de voir les résultats.
Étapes suivantes : Nous examinerons la divulgation publique qui découlera de l’évaluation indépendante de la société lorsqu’elle sera disponible et nous effectuerons un suivi en conséquence.