L’approche de TD pour sa stratégie climatique a recours aux données uniques sur le carbone en ce qui a trait aux sociétés dans le secteur de l’énergie.
Objectifs : évaluer les progrès vers la carboneutralité, comparer les stratégies climatiques des banques canadiennes et en exposer les différences.
Nous avons rencontré cinq banques au quatrième trimestre afin de poursuivre notre engagement pluriannuel sur leur rôle dans la transition mondiale vers la carboneutralité et leur capacité unique d’accélérer la décarbonation des sociétés au sein de leurs portefeuilles de prêts. Il reste beaucoup à faire, mais toutes les banques consacrent de réelles ressources à ce défi complexe.
À bien des égards, les approches des banques sont semblables. Elles sont membres de l’alliance bancaire Net Zéro; elles sont alignées sur le scénario de carboneutralité d’ici 2050 de l’Agence internationale de l’énergie (bien qu’elles semblent s’en éloigner de différentes façons); et elles veulent soutenir les secteurs à fortes émissions en fournissant le capital nécessaire pour effectuer la transition plutôt que de refuser le financement. Elles mettent toutes sur pied des services-conseils pour aider les sociétés à élaborer des plans de transition.
Mais il y a des différences. La TD a répliqué aux critiques selon lesquelles ses cibles pour le secteur de l’énergie étaient fondées sur l’intensité en s’engageant à divulguer les émissions absolues associées à ces sociétés. Elle a aussi intégré ses activités de souscription dans la fixation de cibles, ce qui lui a permis de dresser un portrait plus complet de son exposition. Par ailleurs, ses cibles dans le secteur de l’énergie englobent l’ensemble de la chaîne de valeur : en amont, au milieu et en aval. Pour ce faire, elle utilise l’intensité des émissions économiques plutôt que l’intensité des émissions physiques pour mesurer la réduction des émissions de carbone. En mesurant l’intensité des émissions par unité de chiffre d’affaires plutôt que par baril de pétrole, la TD peut non seulement inclure un plus vaste éventail de sociétés dans ses calculs, mais aussi mieux saisir la mesure dans laquelle une société réduit ses risques grâce à la diversification. Mais il y a un inconvénient : l’intensité économique peut fluctuer en fonction des hausses et des baisses du chiffre d’affaires qui ne sont peut-être même pas liées aux efforts de réduction des émissions. La société est consciente des risques et affirme qu’elle s’efforcera de les atténuer.
Étapes suivantes : organiser une rencontre de suivi sur la biodiversité.