La poussée de janvier a peut-être été exagérée, et les marchés ont commencé à s’essouffler en février en réaction aux signes de surchauffe économique.
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Diminution du risque de récession
Le discours entourant la récession continue d’évoluer. Malgré la probabilité accrue de récession, les économies restent résilientes et certains secteurs affichent une vigueur inattendue. La question de savoir si l’atterrissage se fera en douceur ou brutalement a été éclipsée par l’idée d’un « non-atterrissage », le maître-mot du mois chez les économistes, qui laisse entrevoir une croissance économique continue mais anémique, un faible taux de chômage et un ralentissement de l’inflation.
Regain des pressions inflationnistes
L’inflation a ralenti partout dans le monde depuis son sommet de début 2022, ce qui est attribuable en partie à la baisse des prix de l’énergie et en partie aux prix des biens durables, la chaîne d’approvisionnement continuant de se rétablir. Les chiffres de l’inflation de janvier ont toutefois surpris à la hausse aux États-Unis, en Allemagne et au Japon en raison d’un rebond des dépenses consacrées aux biens et services, y compris aux véhicules automobiles, aux services de restauration et à l’hébergement.
Hausse du taux final prévu
Face à l’étroitesse du marché du travail et à l’inflation persistante, la Fed a de nouveau durci le ton vers la fin du mois en indiquant que les taux devraient augmenter davantage. Les marchés obligataires ont rapidement subi des dégagements, le taux de rendement de l’obligation du Trésor à 10 ans passant d’un creux de 3,39 % début février à 3,92 % à la fin du mois. Le taux final prévu aux États-Unis a également été relevé en nette hausse, de moins de 5 % à plus de 5,5 % en juin 2023. Le marché ne s’attend plus à une baisse importante des taux de la Fed en 2023 et croit plutôt que ces derniers resteront supérieurs à 5 % jusqu’au début de 2024.