BMO ne fait que commencer à évaluer son exposition à la déforestation causée par le secteur des produits de base.
Objectifs : Communiquer nos directives et nos attentes afin que BMO puisse mieux comprendre et divulguer les renseignements concernant son exposition à la déforestation causée par le secteur des produits de base et influer sur les clients au sein de son portefeuille de prêts.
Comme bien d’autres banques, BMO mène diverses activités de prêt et de financement partout dans le monde pour de nombreux clients. Dans le cadre de ces activités, elle est exposée aux mesures prises par les sociétés auxquelles elle prête de l’argent, ce qui comprend les risques de déforestation. Nous sommes particulièrement préoccupés par la déforestation causée par le secteur des produits de base agricoles, en particulier l’huile de palme, le soya, le bœuf et les pâtes et papiers, comme l’indique l’initiative Finance Sector Deforestation Action (FSDA), dont nous sommes signataires.
Nous avons rencontré BMO aux côtés d’un autre investisseur afin de mieux comprendre les mesures que prend la banque pour gérer les risques de déforestation, et nous sommes satisfaits des progrès réalisés à ce jour. BMO a commencé à tirer parti d’outils technologiques dans son analyse afin de recueillir des données géospatiales sur les activités physiques des clients. Nous l’avons encouragée à prendre un engagement global contre la déforestation et la conversion des terres, et nous l’avons conseillée sur la gestion du risque de déforestation afin de l’aider à renforcer ses politiques de prêt et sur le fait qu’elle devrait commencer à exiger de ses clients qu’ils répondent aux attentes précises de la FSDA. Nous soutenons les efforts de la banque en matière d’évaluation du risque de déforestation et nous l’encourageons à évaluer et à divulguer les risques précis liés aux produits de base dans sa chaîne d’approvisionnement.
Il convient de noter que BMO fait preuve d’un solide leadership sur le thème de la biodiversité; en effet, elle préside l’Initiative intersectorielle mondiale sur la biodiversité, participe activement au Groupe de travail sur la divulgation de l’information financière liée à la nature, joue un rôle de premier plan au sein du groupe de travail sur la biodiversité des Principes pour un secteur bancaire responsable des Nations Unies, et elle est la première institution financière canadienne à devenir membre du Partnership for Biodiversity Accounting Financials.
Étapes suivantes : Nous avons hâte de faire le suivi des progrès réalisés par BMO et nous examinerons ses rapports publiés à la recherche d’une divulgation de renseignements accrue concernant les risques de déforestation et ses mesures d’atténuation.