L’équipe NEI examine le repli des marchés boursiers et obligataires survenu en août, la hausse persistante des taux d’intérêt aux États-Unis et les risques qui pèsent sur la croissance mondiale.
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Les valeurs refuges se font rares, les principales catégories d’actifs ayant poursuivi leur déclin
Les marchés se sont repliés en août, les banques centrales ayant clairement laissé entendre qu’elles étaient prêtes à risquer la croissance économique pour endiguer l’inflation. Les marchés boursiers et obligataires mondiaux ont effacé leur rebond de juillet et fini le mois en baisse, car il est devenu évident que l’avenir à court terme serait « douloureux pour les entreprises et les ménages ».
L’inflation globale a peut-être plafonné mais l’inflation de base reste élevée
L’inflation globale a peut-être plafonné aux États-Unis, car les prix des produits de base continuent de chuter et les chaînes d’approvisionnement s’améliorent. Cependant, dans la plupart des régions, l’inflation de base demeure trop élevée en raison des hausses salariales et des prix de l’immobilier pour que les banques centrales envisagent de marquer une pause.
Le risque croissant de repli brutal en Chine menace la croissance économique mondiale
La Chine a dû faire face à plusieurs vents contraires qui ont bridé sa croissance économique, allant du grave marasme du secteur immobilier et de la rotation de la consommation mondiale des biens vers les services aux nombreuses éclosions de COVID-19 suivies de confinements. La Chine a abaissé ses taux directeurs et a récemment lancé un plan de relance ambitieux dans l’espoir de stimuler la demande de crédit et la croissance économique.